Métal émaillé

L’émail m’attire. J’y reviens souvent.
J’aime l’idée d’utiliser l’alliance du métal, du verre, et du feu.
C’est par celui-ci que viennent se fixer chaque intervention sur la pièce, comme autant de superpositions, de strates accumulées, presque figées par l’action du feu.

Il se construit ainsi comme une sorte de mémoire de la pièce.

L’émail par sa transparence, fabrique une lumière très particulière renvoyée par le cuivre.

Lumière qui révélera de subtils accords de brillances, opacités, translucidité, apparitions, disparitions des traces dessinées et des noirceurs de l’oxydation. Autant de vibrations intrinsèques à la matière qui m’intéressent.

L’idée d’utiliser une poudre constituée de milliers de grains infiniment petits, non perceptibles à l’œil me fascine. Cela m’évoque aussi, la notion de microcosme et macrocosme, cette conception du monde estimant que «tout est dans tout». Un puissant renvoi à l’état d’être.

Et quel exercice délicat….Travailler l’émail sur métal est comme un numéro de funambule, ou rien n’est jamais acquis.

Chaque cuisson est une étape ou l’on prend le risque de voir changer tout ou partie de sa pièce.

Cette part non maîtrisée et laissée à la seule appréciation du feu me plaît. Elle ouvre la porte à l’accident, la trouvaille et l’humilité. Une forme de risque et d’exploration de l’inconnu nécessaires à ma démarche.

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